Autour d'un verre

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 25/08/2007

Karaï observa la salle avec attention, balayant la pièce de son regard vert et empreint de curiosité.

L'endroit, propre et entretenu avec le plus grand soin était vide. La majorité des chaises avaient été placées sur les tables de bois vernies, les comptoirs lavées et nettoyer a l'aide d'un chiffon imbibé d'eau posé au cotés d'une pile de verres en cristale ocillant dangereusement, éclairée par la faible lueur d'un feu qui répandait ses ombres, rougeoyantes et rassurantes sur les murs pierreux aux nombreuses aspérités. Karaï avanca dans la salle d'un pas lent et précaucieux, ses ailes s'agitant fébrilement soulevant des brises légère. Elle jeta un regard interrogateur a Noria, saluant d'un signe de tête polie l'homme qui se tenait adossé au mur, le regard brillant d'une méfiance qu'il ne cherchait pas a masquer derrière un semblant de sourire. Les traits anguleux de son visage se raddoucirent en apercevant la jeune mëra a qui il lanca d'une voix neutre.

"Bonjour Noria, qu'Atalante veille sur toi" ajouta-il d'une voix maladroite mais qui se voulait cérémonieuse.

Karaï prit place a l'une des tables, suivit par la maëra. Elle avait raison, la jeune femme semblait connue et respectée.

Admin Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 08/07/2007

Noria précéda Karaï dans la taverne, puis elle entendit une voix familière.

"Bonjour Noria, qu'Atalante veille sur toi"

Elle se retourna et vit le propriétaire de la taverne. Celui-ci était adossé au mur et lançait des regard étrange sur la jeune fille ailée tout en saluant la Maëra. Respectueusement Noria répondit à ses salutations en souriant, puis suivit Karaï jusqu'à une table. L'homme n'avait pas bougé du mur continuant de les observer du coin de l'oeil. Puis posant son regard sur la Fyblinienne, Noria ajouta

" Que veux-tu boire ? "

La salle était vide, les Maëras étaient tous rentrés chez eux, mais malgrè ça la taverne restait tout le temps ouverte pour les voyageurs qui passaient par ici. Même si les gens d'ici étaient méfiants il ne pouvaient imaginer laisser un voyageur dehors.